Paris 2e
Vous reprendrez bien un peu de Frenchie ? Ciao le fast-good US, tombé sous l’humeur transalpine du signore Grégory Marchand, qui ajoute avec brio son grain de parmigiano à la rue pavée la plus dalleuse de Paris. Dans cette trattoria moderno-chic, les italophiles avalent au déjeuner des classiques de la Botte, bien ficelés et quelque peu twistés.
Altro Frenchie – 9, Rue du Nil, 75002 Paris
Que la reine Elisabeth se rassure, l’entente franco-british va bon train dans cet ancien rade de quartier relooké en club classieux. Ancien de Semilla, le Londonien Oliver Woodhead y a hissé l’Union Jack pour envoyer de brexitants classiques.
L’Entente – 13, Rue Monsigny, 75002 Paris
Paris 3e
Café latte, pan con tomate et vins à siroter : tel est le plan caliente de la famille Aymerich, venue ramener du pimiento rue Charlot. Mais dès 8 h 30, la pâticheffe Zoé Souchard, passée par les Beaux-Arts, régale de cookies bien tapés – choco salé, matcha / chocolat blanc ou façon carrot cake aux noix de pécan. Et plus tard, sur place, ça part en tapas !
Cortado – 31, Rue Charlot, 75003 Paris
Dès la fin de journée, les cocktaileur·ses chevronné·es s’agglutinent à vitesse grand V autour du massif comptoir hexagonal pour expérimenter les potions de l’équipage Quixotic – également à la barre de Candelaria. Mais pas besoin de se laisser saborder pour tâter les assiettes d’Amandine Sepulcre-Huang (ex-Bleu Bao) !
Le Mary Celeste – 1, Rue Commines, 75003 Paris
Le speakeasy parisien référent garde la forme depuis son ouverture en 2011. Côté face, une minuscule taqueria et côté pile, derrière une porte discrète tout au bout du comptoir, une vaste salle triangulaire pour amateurs de cocktails carrés…
Candelaria – 52, Rue de Saintonge, 75003 Paris
Sabrina Goldin et Stéphane Abby ont fini par rallumer la flamme ! Sur les braises (carboni en italien) de leur feu Carbón, parti en fumée lors d’un incendie en 2018, le duo cosmo’ (également aux commandes de Cantina) a pondu un bistrot branchic bon genre. À la carte, les grillades à tout-va ont laissé place à la cucina italiana, à peine twistée.
Carboni’s– 45, Rue de Poitou, 75003 Paris
Paris 5e
Fini les gargotes pas jojo du quartier Mouffetard : les bouffe-tard bâfrent désormais le pavé chez Otto ! Mené à bonne faim par les copains partapageurs Stéphane Offner et Tony Alvarez-Parage, ce hot spot rassemble, autour d’un monumental brasier central, un comptoir en bois, quelques assises, de gaillardes grillades et un paquet de quilles.
Otto – 5, Rue Mouffetard, 75005 Paris
Paris 6e
Dans un coin de la rue de Seine trusté par les entrepreneurs Drew Harré et Juan Sanchez (Semilla, Cosí et La Boissonnerie), ce bar-couloir pierré-parqueté approvisionne les germanopratin·es au coude à coude en régalades signées Carlos Mirande !
Freddy’s – 54, Rue de Seine, 75006 Paris
Luxe, calme et volutes de thé infusent l’écrin du végénial Sugio Yamaguchi, qui, quelques années après sa table Botanique, coffee-shoppise cette rue passante à deux coups de petite cuillère du Bon Marché. Une cantinette toute propre sur elle, pour dix assises seulement, où le chef japonais ne se refuse rien et source amoureusement les ingrédients (tous bio) de ses assiettes en forme de haïku…
Wani – 7 ter, Rue Saint-Placide, 75006 Paris
Paris 7e
Fréquenté par le gratin du quartier, ce Marzo signé Julien Cohen (Grazie, Pizza Chic) et Pascal Balland (Cinq-Mars) s’adresse à celles et ceux que le kitch des pizzerias popu lasse. Ici, l’immaculé fait foi, du bar en faïence aux tables de Carrare, avec, au fond, un sanctuaire où le pizzaïolo et son équipe se dévouent pour nourrir en disques dorés le majestueux tabernacle, couvert de mosaïques.
Marzo – 5, Rue Paul-Louis Courier, 75007 Paris
Paris 10e
Planté au-dessus de la gare de l’Est, au sein de l’Hôtel Les Deux Gares, le bistrot grand train de Frédéric Lesire n’a pas fini de régaler son monde. En cause ? Les ébouriffantes assiettes du brillant Jonathan Schweizer (ex-Sauvage), qui remettent sur les rails !
Café Les Deux Gares – 1, Rue des Deux Gares, 75010 Paris
C’est la fête de l’entrepain à deux pas du canal Saint-Martin, où Alice Tuyet (Daimant Collective) et Christian Stori envoient bouler les préjugés sur les sandwichs végi ! De pimpants casse-dalles avec les miches à l’huile d’olive du MOF Frédéric Lalos, parfaitement ficelés par le chef Erwan Crier (passé par Le Royal Monceau) depuis le comptoir à percée colorée.
Plan D – 22, Rue des Vinaigriers, 75010 Paris
Non contents d’avoir mastérisé le casse-dalle végétal côté canal avec Plan D, Alice Tuyet et son collectif légumier se faubourgeoisent dans une maison relookée Belle Époque. Au piano, le chef Erwan Crier (ex-Royal Monceau) se met magnifiquement dans le jus (ou la sauce), fil conducteur d’un menu toujours végi.
Faubourg Daimant – 20, Rue du Faubourg Poissonnière, 75010 Paris
Frira bien qui frira le dernier ! Après avoir baraviné le quartier des Martyrs avec Pompette, Mathieu Grichois et Jordan Robinson ont mis leur grain de sel dans le grand jeu du poulet frit, hit imparable de la street graille internationale. Et au-delà d’annoncer leur échoppe de verre et d’acier, le blaze Dogma fait surtout la promesse de sacrés lèche-doigts…
Dogma – 10, Rue des Petites Écuries, 75010 Paris
Depuis 1997, Damrong Sar et Kunthel, sont les tôliers du 10e avec leurs cinq restos cambodgiens, aujourd’hui gérés par leur fille Kirita et son mari, Christian. Alors dans toute cette affaire, on commence par l’originel, Le Cambodge bien rencardé avec sa grande terrasse à quelques encablures du Canal Saint-Martin.
Le Petit Cambodge – 20, Rue Alibert, 75010 Paris
ChoCho, chaud ! Après avoir aiguisé ses couteaux au 6 Paul Bert et chez A.T, puis crevé l’écran dans « Top Chef », Thomas Chisholm a repris les fourneaux du feu Bel Ordinaire. Où le bouillant cuistot et sa joyeuse bande ambiancent la cuisine en balançant des assiettes griffées Simone Loo et Karla Sutra.
Chocho– 54, Rue de Paradis, 75010 Paris
Fermé du 12 au 18 août.
Qu’est-ce qui n’a pas été écrit sur le mythique Verre Volé, cave à manger de la première heure, orchestrée depuis plus de vingt piges par Cyril Bordarier et Thomas Vicente ? Au panthéon du cool international, cette institution bistrotière de la rue de Lancry rameute moins les fidèles pour son contenant que son contenu : des vins hautement naturels et une popote canaille.
Le Verre Volé – 67 Rue de Lancry, 75010 Paris
Paris 11e
Le bistrotteur en série Florent Ciccoli en remet une louche et ajoute une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien garni d’Au Passage, de Jones, du Café du Coin ou encore de Cheval d’Or. Son dernier méfait ? Recoin, qui reprend la formule troquet de tiéquar du Café du Coin avec, au piano, Julie Della Faille – passée par Le Verre Volé, Le Dauphin.
Recoin – 60 Rue St Sabin, 75011 Paris
‘‘Braise-moi’’ susurrent saucisses de canard et boudins maison, langoustines et lieus jaunes, voire poulet dominical, émoustillé·es de se faire lécher par une cuisson néandertalienne : la braise. Opération portée au pinacle chez Brutos, bistrot conforme mixed-gril 75011 qui maîtrise le concept en particulier pour les plus excités du tout feu tout flamme…
Brutos – 5, Rue du Général Renault, 75011 Paris
Pourvoyeuse favorite du quartier en miches moelleuses et pains bien croûtés, la deuxième des trois enseignes de la team franco-britannique Ten Belles (Alice Quillet, Anna Trattles et Anselme Blayney) se remplit à l’heure du déj’ de pubard·es et startuppers en quête de casse-dalles bien fagotés…
Ten Belles – 17-19 bis, Rue Breguet, 75011 Paris
Fermé du 15 au 19 août, puis ouvert à partir de 17h du 20 au 26 août.
D’aucuns prétendent qu’ici, certains soirs, ça déborde côté clients, comme si on voulait faire entrer les passagers d’un car dans une Twingo. Coup de bol les samedis midi d’été en pente douce, ce rade sixties « Be-Bop-A-Lula » laissait apprivoiser sa bonne mine !
Aux Deux Amis – 45, Rue Oberkampf, 75011 Paris
Le onzième parisien avait-il besoin d’un autre barav’ naturophile ? La réponse se trouve au fond d’une assiette bien saucée de ce rade sacrément gaulé. Derrière le zinc ? Maxime Dardeau (ex-Chambre Noire et Cave de Belleville) et Solal Martin-Grondard (ex-Yard), qui ont le bon goût d’associer leurs quilles goulottées avec la cuisine de chef·fes invité·es.
Les Œillets – 137, Rue Saint-Maur, 75011 Paris
Blazé en hommage au funésien Grand Restaurant, l’antre des boss Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat réjouit sans minauderie les palais les plus maniaques. Le premier fricote en cuisine de superbes assiettes à haute teneur végétale, tandis que le second bécote les client·es, stars ou pas, dans la salle country chic…
Septime – 80, Rue de Charonne, 75011 Paris
Salle d’attente pour les passager·es en transit vers Clamato, ou destination finale des apéritistes aguerri·es, qui s’envoient, verre à la main, de merveilleuses tapassiettes. La mini-cave baravineuse de Bertrand Grébaut et Théophile Pourriat fournit aussi les buveur·ses en partance pour d’idéales agapes, chopant au passage de trippantes quilles naturistes…
Septime La Cave – 3, Rue Basfroi, 75011 Paris
Du 11 au 24 août, ouvert le soir uniquement.
Dès que le portique s’ouvre, c’est un gigantesque coup de chalut qui s’annonce : en deux-temps trois-mouvements, la cale du bateau Clamato est blindée de fous d’iode. Péchos par Bertrand Grébaut et Théo Pouriat du Septime, praires du Mont-Saint-Michel, tourteaux de Boulogne-sur-Mer, maigres de Saint-Guénolé, homards du Guilvinec, creuses d’Oléron, Arcachon et Cancale… constituent l’ordinaire océanique de leur annexe marine.
Clamato – 80, Rue de Charonne, 75011 Paris
Les trois premières semaines d’août, fermé le midi (sauf vendredi et samedi, pan bagnat à emporter) et ouvert chaque soir à partir de 18h.
Dans ce caveau de marbre signé par les archis Rem Koolhaas et Clément Blanchet, l’annexe tapasseuse d’Iñaki Aizpitarte (Le Chateaubriand, Petit Grill Basque) roule des mécaniques ibériques pour s’émanciper de la maison mère.
Le Dauphin – 131, Avenue Parmentier, 75011 Paris
Fermé la dernière semaine d’août.
Y’a pas à tortilla : en y couchant une came sourcilleusement sourcée avec sa grinta, Emmanuel Peña Treviño (ex-El Taco Olímpico et El Nopal) place très haut ses aristos tacos. Entre les murs de feu Le Petit Keller, mythique bistrot parigot qui troque son passé nippon pour un mood nocturne et pimenté et une playlist qui parle local à la mexcitante carte…
Tarántula – 13 bis, Rue Keller, 75011 Paris
La cuisine philippine siège en majesté à la cour de Reyna ! La cheffe Erica Paredes (ex-Mokoloco) a installé son micro-château manillais dans l’ancien bistrot en croûte chez Pierre, ripoliné comme un boudoir partagé par Marie-Antoinette et une startup de la Silicon Valley.
Reyna – 41, Rue de Montreuil, 75011 Paris
On en prend d’autres et on recommence ! Le brillant Robert Mendoza parti fricoter en toute liberté, c’est Christopher Edwards, son ancien second, qui a pris les rênes du Saint Seb. Un ancien bistrot de quartier retapé avec brio par Thomas Deck et Daniela Lavadenz, respectivement moitié des mousses Deck & Donohue et ancienne pâtissière d’Au Passage.
Le Saint-Sébastien – 42, Rue Saint-Sébastien, 75011 Paris
Que cette pizzeria prenne soin de la plèbe parisienne avec ses pizze populare à un tarif plancher au déjeuner, est à saluer. Ave donc, aussi pour ses pizze à la romaine, près d’une vingtaine, chromatiquement classées en rosse (rouge), bianche (blanc), gialle (jaune) et calzone pour fermer le ban.
Ave Pizza Romana – 90, Rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris
En mercenaire dandy, le chef Masahide Ikuta avait bondi de la table (g)astronomique de Bruno Verjus à une échoppe ouverte aux quatre vents (Les Enfants du Marché), pour finir sur un rooftop brûlant – l’Acte II. Voilà que ce galactique de la constellation nippo-parisienne reçoit désormais sur sa propre planète et envoie un menu en six services faisant tomber une pluie d’astéroïdes.
Masaikitua – 26 bis, Rue de la Fontaine au Roi, 75011 Paris
Tempilenti ou comment enrubanner une bistrattoria anonyme (hormis le carrelage) dans une rue qui fait la sieste. Collez-y Francesca Feniello, sarde frayant autant dans la fraise de veau aux haricots-pecorino que dans les raviolis ricotta-citron à la sauge, et Silvia Giorgione pour ambiancer l’explication de la carte et vous vous muerez en tifosi.
Tempilenti – 13, Rue Gerbier, 75011 Paris
Paris 13e
Dans ce repaire à la devanture rose, on se chamaille des baguettes en jouant aux cartes ou on mate la télé le nez dans l’une des mythiques soupes du jour. Car chez Ngoc Xuyen, le semainier en met ras le bol : soupe bambou-poulet le mardi, aux crabes et aux pieds de porc le mercredi, bouillon de saumure de poisson les vendredi et samedi…
Ngoc Xuyen Saigon – 4, Rue Caillaux, 75013 Paris
Ne vous y trompez pas : malgré ses trophées exhibés en vitrine (canards laqués, cochons de lait, poitrine de porc), l’Impérial Choisy semble avoir opté pour la discrétion assurée et armée de gourmets qui prennent leur pied en silence…
Impérial Choisy – 32, Avenue de Choisy, 75013 Paris
Paris 17e
À une longueur de nez de la place de Clichy, ce Cyrano récite ses classiques avec panache ! Dépoussiéré par une bande de jeunes potes (Charleyne Valet et Clovis Aupetit, ex-Parigots et Les Gamins, et Arthur Podetti, fraîchement reconverti), ce rade historique, jadis maison de passe, se laisse réenchanter grâce aux assiettes enjôleuses de Charleyne, à bécoter au comptoir marbré ou sur les tables bistrot à touche-touche.
Le Cyrano – 3, Rue Biot, 75017 Paris
Passé le banc d’anguilles d’Eels, Thibault Sizun succombe aux sirènes des bistrots rétro et prénoms désuets chez Janine, en lieu et place d’un repaire historique des repu·es de Batignolles. Avec un dépoussiérage assuré par le directeur artistique Michele Bulgherini, qui a eu du palais pour relooker classieusement le restaurant. Le tout, bourgeoisement ravitaillé par la cheffe Soda Thiam (ancienne de Gare au Gorille).
Janine – 90, Rue des Dames, 75017 Paris
Paris 18e
Fermé jusqu’au 4 août rue des Poissonniers et du 4 au 18 août rue des Martyrs.
Baptisé en référence à la mythique région géorgienne de la Toison d’or, Colchide rameute les estomacs en mal d’assiettes caucasiennes, les divas du cabaret voisin et habitué·e·s du quartier. Comme dans l’autre adresse du 18e (97, rue des Poissonniers), la carte aligne des mijotés et grillades à la plancha.
Colchide – 97, Rue des Poissonniers et 79, Rue des Martyrs, 75018 Paris
Paris 19e
Derrière son blaze simple comme bonjour, ce repaire à cafés de niche (Friedhats, Prolog, April) dégaine potions caféinées (de l’espresso au cold brew), hojicha latte et dirty chai dans un esprit nippo-danois qui a du chien…
Mardi – 29, Rue de la Villette, 75019 Paris
Vous reprendrez bien un peu de mer ? Sur les hauteurs de Belleville, le riant cap’tain Kevin Deulio (ex-Bar Vendôme au Ritz) et Adrien de Liedekerke Beaufort ont accosté Soces, où le chef Marius de Ponfilly (ex-Clamato) fricote avec tout ce qui lui passe sous la main : poiscaille, oursins, coquillages, crustacés…
Soces – 32, Rue de la Villette, 75019 Paris
Toute gouaille dehors, Pierre Forest, Benoît Baud et Clément Vezat n’ont pas tortillé longtemps avant d’enquiller leurs jajas dans le feu café Capitale Belleville. Pour en faire un bar butte de décoffrage, où le trio biberonné aux belles enseignes parisiennes (Bambino, Jones, Double Dragon) ne caresse que des canons désulfités, poussant le calice des coteaux ligériens aux contreforts du Caucase, et des assiettes de partage, convoyés dans de la vaisselle chinée…
Buttes Snack Bar – 10, Rue Pradier, 75019 Paris
Ça chaloupe pas mal sur les hauteurs de Belleville ! Surtout depuis que l’écumeur Matthieu Lévy, toujours à l’affût de beaux flacons naturophiles, a hissé un second pavillon à deux coups de rame de son bistrot méd’ Petit Navire. Comme un phare dans la nuit, sa cale à vins jazzy-funky ne renferme pas moins de 150 références qui vont bien et de quoi maintenir les plaisanciers à flot.
La Cale – 13, Rue de Belleville, 75019 Paris
Paris 20e
Bang bang ! Qui est là ? Le Danois Mads Christensen (ex-Chardon) et le Colombien Carlos Peñarredonda (ex-Candelaria), qui goupillent une popote pétaradante à Belleville ! Les deux chefs font la paire dans leur rade coloré, où chipotle, jalapeños et autres pimentueries se font sévèrement barbecuter dans un menu explosif.
Bang bang – 9, Rue du Liban, 75020 Paris
En voilà un café qui sent bon le futur QG ! Celui d’Édouard Lax, le pater du Grand Bain juste en face et du Petit Grain un tout petit peu plus loin, qui a mis la main sur ce poussiéreux troquet de quartier pour lui redonner de l’entrain. Pour le reste, pas besoin de baratin : une grande terrasse, une carte de petites assiettes léchées, un service enjoué, point !
Le Café des Délices – 4, Rue Lemon, 75020 Paris