Il se rêvait un ballon rond aux pieds, mais c’est une aiguille à la main que le styliste d’origine malienne Mossi Traoré trace son chemin – et conçoit les sapes de demain. Son secret pour défiler sur les podiums de la fashion week sans avoir la boule au ventre ? Croquer des ‘dwichs à pleines dents !
La dernière claque culinaire ?
Le tiep de ma mère, un plat traditionnel d’Afrique de l’Ouest : du riz cuit vapeur, du poisson ou du poulet, des bananes plantain… la paella sénégalaise !
L’emporté qui fait rêver ?
Comme je suis toujours dans le rush, je mange souvent des sandwichs en marchant. Mon préféré : au poulet yassa, avec une sauce tomates-oignons.
La madeleine qui ne lassera jamais ?
Le thé ataya, qu’on boit en famille. Traditionnellement on remplit trois fois la théière d’eau, et les deux premières tasses sont tellement fortes que quand on était enfants, on n’y avait pas droit…
Le kif façon treize à la douzaine ?
Pour moi c’est quand on mange à la main, dans le même plat : c’est une autre forme de resto, avec du partage, de la solidarité, de l’humilité et du respect !
Sur le feu en ce moment ?
On sera à la fashion week de Paris fin février / début mars, avec un défilé où l’on présentera la nouvelle collection de Mossi.
Ses restaurants préférés :
– Leopold Cafe, à Bombay : « J’ai découvert ce resto en lisant Shantaram de Gregory David Roberts… une histoire incroyable ! En général je prends un biryani au poulet, que je mange en profitant de l’ambiance et du rythme du quartier. »
– Bleu Coupole au Printemps, Paris 9e : « J’aime me poser sur la terrasse pour travailler… avec vue sur l’Opéra et les toits de Paris ! »