Une tartine de moutarde planquée sous une tranche de jambon et (beaucoup) de cheddar pimpé à la bière : c’est tout ce dont le jeune artiste Sam Sauvage (Hugo Brebion dans la vraie vie) a besoin pour mettre le feu dans ses compositions poétiques, brutes et new wave. Entre deux Welsh, il nous glisse ses meilleurs plans à becqueter et les dates clés de sa prochaine tournée !
La dernière claque culinaire ?
On dit souvent que je n’ai pas de palais, alors pour me mettre une claque culinaire, il faut vraiment y aller ! Par contre, je viens du Nord et je suis fan de Welsh. Il y en a un qui est un peu revisité à la carte du Beerstro, à Lille, et j’avoue que c’est une claque culinaire qui ne m’a pas quitté depuis bientôt deux ans.
La bande-son pour cuisiner des plats canon ?
Je suis le pire cuisinier de France, et me nourris essentiellement de sandwichs achetés à la boulangerie. Mais de temps en temps, il arrive que je me prépare des pâtes en me prenant pour un chef italien. Alors pour être à fond dans le thème, j’écoute des playlists de chansons italiennes trouvées par hasard. En revanche, ça ne garantit pas le résultat du plat, c’est simplement pour la forme…
Le plan casse-dalle d’après-concert ?
Je ne mange pas du tout avant les concerts, donc après j’aime bien manger quelque chose de consistant. Quand je joue à Paris, j’adore aller au restaurant Ethiopia. C’est mon meilleur catering d’après-concert jusqu’à maintenant.
Le spot avec la meilleure playlist ?
Le Supersonic à Paris, un bar-boîte très connu où la musique est géniale. C’est une ambiance rock, années 80, disco, un peu vintage, et j’adore ça. En plus, ils servent des hotdogs !
Sur le feu en ce moment ?
Le 23 mai dernier, j’ai sorti un EP titré Sam Sauvage. Le nom a été très simple à trouver : c’est mon identité et je voulais l’apposer sur un EP. Sinon, côté concerts, je serai le 7 octobre à La Maroquinerie, à Paris, et on prépare une tournée un peu dans toute la France, une première pour moi !
Ses restaurants préférés :
– Tigre qui pleure, Paris 13e : « Il y a justement un plat sur la carte qui s’appelle “le tigre qui pleure”. J’adore les assaisonnements très épicés et là, l’entrecôte l’est au point de pleurer à chaudes larmes et de suer comme pas possible. »
– Bouillon République, Paris 3e : « C’est mon classique, je l’adore pour la cuisine très simple, mais très correcte, et pour la bonne ambiance. »
– Gioco, Paris 7e : « J’y suis allé deux fois, et je compte bien y retourner ! Leurs pâtes à la truffe ne m’ont pas laissé indifférent. »