Gare au coup de chaud ! Ce Papi très chulo fait monter d’un cran la température de la rive gauche toulousaine, dans une cantine tout en longueur où jouer de la fourchette au coude-à-coude. Ici officient avec brio deux minots qui ont la flamme, le cuistot Benoît Durieux (ex-Bàcaro) et l’ancien caviste Léon Bonnet (ex-Cave de César à Labège). Ce jour-là, le menu déj’ à 24 € avait fière allure : premières asperges blanches du Lot-et-Garonne boostées par un ajo blanco (soupe froide andalouse à base de mie de pain, ail et amandes), avec huile de poireau, pickles de graines de moutarde et amandes concassées ; tendrissime secreto de porc Ibaïama au terrible jus épicé, flanqué de fenouil (crème et rôti) et grenailles ; avant, en final trop bon, un biscuit au sarrasin tapissé d’un crémeux au chocolat, et complété d’un yaourt à la fève tonka – impec avec un espresso du torréfacteur local Ayuco. Le soir, on partage (ou pas) des panisses au ketchup de butternut, du boudin de Noir de Bigorre, un riz au lait… // Loulou Pic
POUR LA SOIF ? Une cinquantaine de bouteilles désulfitées : merlot ariégeois La Percée par le Domaine de Lastronques (6 € le verre), saumur rouge Eolithe du Château de Fosse-Sèche (49 € la bouteille), irouléguy blanc signé Goienetxea (69 €), macération À fleur de peau du Château La Colombière non loin (46 €)… Sinon, une binouze blanche Marguerite de la Brasserie du Midi (5 € les 33 cl).
LES PRIX : formules et menu 21-24 € (midi), tapassiettes 7-17 € (soir).
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