Dans sa mini-bottega à nappes à carreaux, heureusement élargie par des tables et bancs sur le trottoir dès que le temps se réchauffe, le Napolitain Roberto Casula règne sur la pizzasphère bruxelloise depuis 2010. Ici, tout le monde connaît. Plusieurs fois primée, la pâte levée trois jours est gonflée, bien cramée et généreusement garnie de saison (mis à part les tomates cerises bien fades en février). Le meilleur choix ? Les intégristes s’en tiendront aux parfaites « classiche » (Margherita, Regina, Siciliana…), et les aventuriers (comme nous) flasheront sur la Spicy & Love (sauce tomate San Marzano, fior di latte, scamorza, spianata piccante, piment friggitello, crème de pecorino, basilic et amandes grillées) et les blanches Tonno & Cippola (oignons rouges, câpres et mousse de thon) ou Salsiccia & Friarelli (cime di rapa, saucisse au fenouil). Pas d’antipasti, mais le cannolo siciliano à la crème de ricotta et fruits confits, lui, est mortel ! Autre adresse au Sablon, rue de Rollebeek 31. // Ringo de Balmalon
POUR LA SOIF ? Du spritz Aperol ou Campari pour commencer (8-9 €), une poignée de bières – Jambe de Bois de la Brasserie de la Senne à 6 € les 33 cl, Rosé de Gambrinus de Cantillon à 24 € les 75 cl, italienne Anima Sarda d’Ichnusa à 5 € les 33 cl – et, rare dans une pizzeria, une grande ardoise de vins italiens à prix tranquilles et dominante nature : riesling-garganega frizzante de Vénétie Barbabolle (41 € la bouteille), macération de pinot griggio des Pouilles Mare e Foresta (48 €), rouge sarde Il Quarto Moro (46 €), la plupart servis au verre (7-9 €).
LES PRIX : pizzas 11-19 €, desserts 4-10 €.
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