Qui a fourré son nez dans les plats de génie du Maquis en conviendra volontiers : ce troquet bistrotte seul en tête dans la course au meilleur déj’ du 18e – et ça fait des années que ça dure… La bonne nouvelle ? Depuis le mois d’octobre, un effronté s’est taillé une place de choix à l’angle de la rue du Pôle-Nord, non loin de là : le Boréal, dernière table de Philippine Jaillet et Charles Neyers (La Traversée, Petite Fleur), qui promet d’entrée avec son beau zinc en laiton et ses indépassables chaises Thonet. Et c’est tipar pour le menu du jour, enchaîné au comptoir : très maligne association de salsifis rôtis, moules vinaigrées, purée de topinambour, œufs de truite et ricotta fumée ; abondantes ballotines de volaille fermière emmitouflées dans une crème champignonnière, masquant une soyeuse tombée d’épinards et quelques girolles ici et là ; avant, en dessert anti-coup de froid, une mousse au chocolat asticotée juste ce qu’il faut de poivre vert de Kampot. Le soir, c’est à la carte que le chef montre de quels plats il se chauffe : combo de quasi de veau et langoustines, coquelet fermier rôti, darne de dorade royale, wellington de butternut … // Albin Nycta
POUR LA SOIF ? Suffisamment pour perdre le nord : cinsault-carignan roussillonnais Le Marmot par La Grange Saint André (7 € le verre), gamay Primitif de Sébastien Congretel (35 € la bouteille) chenin Les Mouettes de Thomas Zurbach (44 €)…
LES PRIX : formules et menu 24-28 € (midi en semaine), carte 49-65 €.
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