« Yassas ! » Mikaela Liaroutsos double la surface de l’audace hellénique dans le 18e avec L’Ouzeri, une néo-taverne à la devanture bleu nuit comme sa grande sœur Etsi, et aux petites assiettes à faire danser le sirtaki. Dans cette résidence secondaire sobrement lookée (comptoir nervuré, murs briqués, petits rideaux façon troquet), la cheffe envoyait, ce midi-là, en mode mezzés : les incontournables tarama et tzatziki, crémeux comme pas deux ; une salade de poulpe, grenade, pistaches et fava comme à Héraklion ; une daurade marinée fondante et finement acidulée ; du poulpe frit ; une salade grecque et des feuilles de vigne pour réviser ses classiques. Plus de place pour un dessert après tout cela, malgré le portokalopita (gâteau à l’orange) et le yaourt à la grecque au miel qui nous faisaient de l’œil. Il faudra revenir // Adèle Mouette
POUR LA SOIF ? Des vins grecs pas très orthodoxes : le blanc Alchymiste du Domaine Skisvos (6 € le verre), l’Oenos, un rouge nature AOP Naoussa du Domaine Thymiopoulos (40 € la bouteille)… À moins d’opter pour une mousse de là-bas (4,50 à 6,50 €) ou un verre d’ouzo (5-7 €).
LES PRIX : assiettes 6,50 à 20 €, desserts 9 €.
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