Chez Rossi, qui paye sa note s’enrichit ! Le « luxe de la simplicité », vendu par le chef Felice Miluzzi, décalque la carte de son Italie natale en version Slow Food avec exigence mais sans snobisme, dans un écrin de trattoria – enseigne pastichée Martirossi, bois sombre, nappes à damier rouge et blanc… Dans les assiettes nettoyées de fond en comble cette fois-là : no troppo classica vignarola alla romana, mariage heureux des artichauts et des fèves, ici en habitat groupé avec du guanciale et un œuf frit ; rustiques gros haricots et PDT twistés à la sériole, ail des ours et menthe ; divins raviolis farcis de ragú napolitain ; côtelette d’agneau panée côtoyant des asperges ébouriffées d’ail noir fermenté ; avant un baba au zabaglione, à la ricotta de bufflonne et aux fruits rouges. Le tout au son du cuoco chantant de la variet’ italo-rétro depuis la cuisine ouverte, dont il sort volontiers pour raconter sa cuisine qui goûte une fortune… // Rémi Nigaut
POUR LA SOIF ? Apéro réglo, comme sur une place de Torino : Spritz, Negroni et compagnie (12-13 €) et, en vins maison, un rosso piceno des Marches (7,50 € le verre), lambrusco Ancestrale de Sebastian Van De Seype (48 € la bouteille), rouge calabrais A Vita (55 €).
LES PRIX : entrées 16,50 €, pasta 16,50 à 17,50 €, plat du jour 22,50 € (midi), menus 30-36 € (lunch) et 49 à 86 € (soir).
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