Fauteuils rembourrés, piano droit, charpente bois-verre, grande terrasse-jardin : c’est dans un resto tout feutré, presque ronflant, que le chef Gert Cordemans s’amuse à chatouiller la faune louvaniste. Ce midi-là encore, après une triplette d’amuse-gueules pour s’échauffer le palais, place aux assiettes lasers : ceviche de sériole du Japon, ramenasse (sorte de radis noir) et verjus, délicatement explosif ; bar cuit à la perfection et servi en apesanteur sur un nuage de petits pois et thym ; tagliatelles fraîches maison dans les règles de l’art, dopées par de la chair de crabe royal et des herbes à foison ; avant la vedette du déjeuner, une poitrine de pigeon de haut vol au jus corsé, bien entourée d’asperges, d’ail des ours et de shitakés. Et pour atterrir en légèreté, un millefeuille à la rhubarbe acidulé juste ce qu’il faut, avec crème vanille et sorbet à l’églantine. // Barbara Gù
POUR LA SOIF ? Une centaine de références vinales, aussi bien conventionnelles que naturelles (blanc hongrois d’Attila Homonna à 48 € la bouteille, auxey-duresses rouge d’Agnès Paquet à 84 €), mais aussi un spritz sans alcool à base d’amer Nona, jus de pamplemousse maison et soda (9,50 €).
LES PRIX : menus 40-53 € (midi en semaine), 85-98 € (5-6 services).
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