Rue des Trois-Bornes, tout le monde descend ! Quoi ? Des quilles, pardi, et pas n’importe lesquelles ! À quelques jets de bouchon de la Liquiderie Bar, la cave, avec sa belle façade bleu de France, pétille dans un Oberkampf en plein retour de hype. Alric, barbe de circonstance, vous accueille dans son repaire bulleux où se bousculent jusqu’au plafond bières de folie (Ammonite, Cantillon, 3 Fonteinen, The Bruery Terreux, American Solera… de 20 à 60 € les 50 cl) et cidres bien bouchés (normands d’Antoine Marois et Cyril Zangs, canadiens de Revel Cider Company… de 8 à 39 € la bouteille). Côté pifs, ça mousse encore – champagne Legrand Latour, languedoc blanc La Sorga, riesling tchèque Nestarec – avant de se calmer avec un saint-aubin Le Ban, chic pinot noir vinifié par Dominique Derain et Julien Altaber (69 €). Là, Alric nous arrête : « C’est un vin de garde, alors minute ! On le boira dans deux-trois ans, quand on sera sages. » // Wanda Wagner
LE CANON CANON : Gaz de Schistes, ze pet’ nat’ orange alsacien du Domaine Durrmann : 50 % pinot blanc, 25 % pinot gris, 25 % riesling, avec un nez fou de clémentine, d’herbe coupée et de métal, à la bulle craquante comme un feu d’artifices (16,20 €).
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