Attention ! avis de vent fort breton sur les Chartrons ! Après Cancale, Paris et Tokyo, le king de la néogalette Bertrand Larcher a posé billig, beurre de baratte AOP et sacs de farine bio moulue à la meule derrière la devanture marine de son Breizh Café bordelais. Ce midi-là, plutôt que l’iconique galette jambon artisanal de Bretagne, œuf bio miroir et comté, ou celle au pastrami, comté, chou rouge, confit d’oignons et crème yuzukosho, on tenta celle du moment, à la fondue de poireaux et premières saint-jacques snackées, titillées par un beurre d’algues iodé sourcé Bordier et crème crue légèrement acidulée ; avant, toujours en version sarrasin, et aussi savante que démoniaque, une galette avec caramel au beurre salé au gingembre, boule de glace à la vanille de Madagascar au recto, et copeaux de chocolat corsé en train de fondre au verso. En bonus ? Des huîtres Prat-Ar-Coum pour rester dans le mood breton, et Umi bar à l’étage pour se nipponiser, avec sakés et whiskies japonais. // Raoul Taburin

POUR LA SOIF ? Une sidérante collection de bulles du fruit défendu : rustique brut de la ferme Breizh Café en Ille-et-Vilaine (19,50 € la bouteille), intense et racé brut Nérios de Johanna Cécillon (24 €) ou poiré Authentique d’Éric Bordelet (8 € le verre, 28 € la bouteille)…

LES PRIX : Galettes 11,80 à 19,50 €, crêpes 5,90 € à 14,50 €, huîtres 18,50 € les six, formule 19,80 € (midi en semaine, verre de cidre ou de jus de pomme compris).