Après le Baratin à Paris et La Dilettante à Beaune, la bouillante Lola Taboury-Bize est revenue dans l’ancienne demeure accolée au vignoble familial pour baraviner sec. Dehors, une joyeuse terrasse infusée de bosquets sauvages ; dedans, une salle à tomettes avec bar en douelles de tonneau et cuisine carrelée métro, où la cheffe Laila Aouba (ex-Yard et Au Passage à Paris) ficelle des tapassiettes pleines de délicatesse et d’exotisme (miso, chermoula, tahini, chutney…). Pour nous : exaltante et exaltée combinaison (deux disques épais posés l’un sur l’autre) de caviar d’aubergine, d’herbes fraîches et de cébettes, mêlée à du boulgour, graines que l’on retrouve dans le second appareil, tomaté à sec et satellisé d’un trait de piment, le tout chapeauté de tomates cerises rouges et vertes ; puis, cappelletti maison, fortement al dente, farcis d’échine de porc, scamorza et noisettes, détendus d’un bouillon de légumes à l’huile d’olive ; et en final, addictive tarte au chocolat, allégée d’un sorbet yaourt à la saveur abyssale. Ultime bon plan : la maison propose trois élégantes chambres d’hôte. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? En première ligne, les vins de la maison Bize, jamais meilleurs qu’avec quelques années de bouteille : blanc Les Champlans 2020 (12 € le verre)… Puis une foultitude de quilles bienvenues : hautes-côtes-de-beaune rouge du Domaine de Mandelot (50 €), mondeuse 2018 de Guillaume Lavie (48 €), Pur Jus de trois cépages de Léo Dirringer (25 €), grolleau La Coulée 2021 de Benoit Courault (50 €)…
LES PRIX : assiettes 8-20 €.
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