Casiers à vins, grande ardoise murale rédigée à la craie en admirables cursives d’instituteur, affiches vineuses, table d’hôte campagnarde… et terrasse en courette chapeautée d’un figuier. Dans sa bistrote-gastro (rarissime quenelle de carpe par exemple) cave à manger, nippée sans chichis, le chef-patron Martial Blanchon bichonne la bonne société beaunoise et ses hôtes étranger·es du moment, avec une carte de vins longue comme le bras et des assiettes canailles, tirées à quatre épingles comme ces moules à la citronnelle, son paleron de veau confit en escabèche ou sa crépinette d’agneau fermier du Bourbonnais dont il est originaire. Pour nous : une crème de maïs frais émulsionnée aux dés de haddock et îlot de crème fouettée fumée ; une anthologique mousseline de foies blonds de volaille liée à la moëlle et au coulis de tomate d’une pertinente acidité, sans oublier l’onctueuse purée maison ; et, en apothéose, une mousse légère au chocolat blanc, glace au foin et noisettes caramélisées du Piémont. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Une carte bible à consulter et méditer… Incroyable collection de juras de Ganevat et de mâcons du Clos des Vignes du Mayne : exemplaire bourgogne-passe-tout-grains de Rougeot (13 € le verre), mythique côte-de-beaune 2021 du Domaine Coche-Dury (155 € le flacon), chassagne blanc 2021 de Ramonet (118 €), rare saint-joseph de Gonon (84 €)… Et, en tarif tout doux, tavel Prima 2019 de l’Anglore (38 €) et kaefferkopf 2016 des Geschikt (42 €).
LES PRIX : menus 29 € (midi) et 69 €, carte 43-70 €.
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