Le meilleur repaire à ramen de la Guillotière, bruyant comme un hall de gare, s’est trouvé un nouveau chef : Seiya Suzuki. Lequel, dans cette cantine indus’ au sol rouge ciré et à la grande table commune, propose une sacrée collection de bouillons de porc mijotés toute une journée, dans le plus pur style de Kyushu. Ce soir-là, après une assiette de croquettes de légumes fondantes à cœur, on plongea le nez dans un bouillon démoniaque lié au miso, où nageaient des nouilles de blé, du poireau émincé, quelques feuilles de nori et de fines tranches de porc mariné-braisé dit chāshū. À noter, les versions végi au bouillon de légumes et miso ou soja, et pour s’adoucir, le mochi maison qui va bien. // Paul Hackett
POUR LA SOIF ? Aux quelques vins peu convaincants, on préfère largement les boissons du Japon : umeshu (6 € le verre), shochu de sarrasin (10 €) ou saké Akitora yamadanishiki junmai (7,50 €).
LES PRIX : formules 14,50 à 17,50 € (midi), ramen 11-13 €.
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