Ouvrir la boîte à tentations du matin à la nuit ! Voilà l’idée fédératrice de Paul Henri et Bertrand Chauveau, le chef (ex-Piège, Toutain, Garance), qui ont relooké ce bar de quartier avec force (faïences, flipper nineties, porte-savon mural Provendi, zinc patiné, plafond laqué, velours et Skaï), façonnant un lieu mutant, entre troquet dans son jus et bar d’ambiance. Où la graille active la nostalgie bistrotière : tournedos Rossini, côte de bœuf, merlu basquaise… Ce mercredi midi-là, au semainier : fraîche salade de betteraves bien vinaigrées, cerfeuil et sarrasin torréfié ; intenses bucatini aux boulettes de viande relevées de graines de fenouil ; et harmonieuse glace aux fruits rouges et sa langue de chat ! Le soir, petites assiettes dans le même trip : œuf mayo béarnaise ; brochette de cœurs de canard ; bulots en persillade ; cultes frites au blanc de bœuf et sauce algérienne… qui griment cet audacieux Cornichon en bar à vins et à cocktails onziémiste. Le passé, c’était pas mieux avant ! // Will Tippin

POUR LA SOIF ? Outre la Jupiler à la pression (6,50 € la pinte), des pinards à tendance naturopathe (côtes-du-rhône de Mathieu Barret, pessac-léognan du Château Haut-Bergey, chardonnay de Céline et Laurent Tripoz) à partir de 28 € la bouteille, et cocktails classiques bien troussés (11 €).

LES PRIX : formule 19-22 € (25 € samedi) carte 3-38 €.