Au coin d’une place à fontaine nichée sur les hauteurs du village, entre platanes, tonneaux et lampions, Emily Schons et Léo Zamponi hydratent leur terrasse avec de bons jajas naturalistes. Côté fricot, ces court-circuistes montent toujours au front : lui maraudant dans les marchés alentour, elle ficelant des assiettes sans façons. L’autre midi : maousse tourte au haddock et épinards ; croque-monsieur roboratif, arty jusqu’à la couenne ; mordant tartare de bœuf pimpé de pignons, d’asperges et de mesclun de l’Oustalet ; avant, en dessert, un cannolo divino zesté d’orange et pistaché à souhait, ou un intense pot de crème choco avec crème fouettée et méga-tuile aux amandes. À noter : le vendredi, ça asie-mute sec à base de bò bún et chirashi, et le samedi, c’est huîtres party ! // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Plus de 120 références pour poursuivre la java du jaja : rosé gardois du Clos des Calades, muscat roussillonnais de la Cave Apicole (5 € chaque verre), pic-saint-loup du Domaine Clavel (25 € la bouteille), blanc audois de Jean-Baptiste Senat (34 €)… Ainsi qu’un spritz nat’ (7,50 €) et des mousses ou sirops artisanaux. Les quilles peuvent aussi s’emporter, alors Sauve qui peut !
LES PRIX : planches de fromages et charcut’ 13 €, plats 14,50 à 19,50 €, desserts 8,50 €.
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