Bien manger rue Mouffetard ? Impensable…. Avant l’apparition du néobistrot des frères Flocon, havre bleu-blanc-bois doté d’une cour végétalisée plantée d’herbes aromatiques. Ici, chacun est à sa place : Alexis veille au grain et Josselin goupille des menus voltigeurs. Convoyés ce midi-là : volutes de fines tranches de céleri marinées à l’aneth, à tremper dans une voluptueuse crème mi-chou-fleur mi-pignons de pin caramélisés ; dahl d’orge perlé astucieusement pimpé de courge rôtie, relevé (et pas qu’un peu) par des pickles de concombre, citron et harissa verte. Et pour le dessert, très peu de choix, et il se fait entre la poire et le fromage. Ma première est confite et déposée sur un lit de riz au lait bien fichu, déniaisé par un trio de chic épices, graines de fenouil, paprika et curcuma. Mon second est un saint-nectaire, servi avec un étonnant tandem de pêche de vigne et sucrine. // Vic Beretton
POUR LA SOIF ? Une centaine de références vinales, dont une bonne moitié nature : Métaphysique des Cuves de Julie Karsten en côtes-du-rhône (7 € le verre), blanc languedocien Une et mille nuits du Domaine Canet Valette (30 € la quille), gamay pétillant Chuck de La Sorga (40 €). Et, pour les abstèmes l’été, des infusions de fleurs du jardinet (4,50 € la théière).
LES PRIX : formules 27-30 € (midi vendredi samedi), carte 54-59 €.
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