Balèze, cet Eric Abadie, Bigourdan pur jus, à la fois fermier dans la vallée de Campan et aubergiste, avec son fils Sacha, au sommet du mythique Tourmalet, haut de ses 2115 mètres. Là, dans un chalet pierré et boisé, où pendouillent des cloches de vaches, il taquine la braise et grille le meilleur de sa barbaque (moutons et agneaux tarasconnais, porc noir de Bigorre, veaux et bœufs gascons). En terrasse ce jour-là : mémorable assiette de jambon de porc noir affiné 20 mois ; terrible palombe, cuite bien saignante au capucin (à manger avec les doigts), frites maison bien dorées et légumes de la ferme (carottes et courgettes) ; avant une régressive et bonne tarte aux myrtilles. Autre option, le menu à 25 €, avec garbure, boudin ou côte de mouton, parfait glacé aux myrtilles. À signaler l’ouverture du Container Bar, qui propose l’hiver des tapas : charcut’, bruschetta du berger (demi-baguette, sauce tomate, oignons confits, poitrine séchée, fromage de vache de Jean Bayle à Luquet), crêpes… // Gérard Roubeix.
POUR LA SOIF ? En apéro, va pour la potion de la bergère avec sangria blanche et agrumes (5 €). Côté vin : minervois rouge Une histoire de famille de la Tour Boisée (25 € la bouteille), saint-mont du Château de Sabazan (35 €), ou pour flamber madiran La Tyre du Château Montus (160 €).
LES PRIX : menu 25 € (midi en semaine), carte 25-53 €. Au Container Bar, tapassiettes 7-12 €, desserts 3 €.
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