Casiers de quilles, vieux tonneaux, tables en Formica, cuisine-verrière… Dans cet ancien atelier de passementerie métamorphosé en cave à grailler, l’œnophile Jean-Jacques Maleysson tire-bouchonne à tout-va pendant que le chef autodidacte Arnaud Perrin bricole des assiettes franches du collier – un peu comme à la maison. Dans la formule à 18 balles boulottée au milieu des habitué·e·s stéphanois·es : tonitruante salade de tomates (crues et séchées), reines-claudes et croûtons, boostée au vieux chèvre et aux herbes fraîches ; pavé de lieu noir sans reproches, escorté de freekeh au bon goût fumé et d’une compotée de tomates et poivrons façon chakchouka ; avant une coquine pavlova aux fraises, framboises et pêches, judicieusement électrisée par un coulis de cassis. // Adrien Bir
POUR LA SOIF ? Des jajas bio ou nature : crozes-hermitage de Dard et Ribo (5 € le verre), vouvray signé Perrault-Jadaud (18 € la bouteille), rouge héraultais de Mylène Bru (32 €), crémant-de-bourgogne des Tripoz (33 €)…
LES PRIX : formules et menus 18-19 € (midi), 24-26 € (soir).
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