Adieu les coucous ! Louis Leysen a fait table rase et troqué Kip Kot, sa rôtisserie de poulets de Malines, contre un ravalement de façade presque tout green. Une sacrée mise à jour, déployée dans une ambiance chicos (éclairage tamisé, surfaces chocolatées, marbre foncé) avec le Néerlandais Joel Rammelsberg (ex-San Ghent) au piano. La version 2.0 ? Un menu végé qui vient s’étoffer, compromis à la belge oblige, de sides carnés ou poissonneux à la demande. Admirés dans la vaisselle tatouée : choux de Bruxelles al dente pimpés de gel yuzu et jeunes pousses de petit pois, radis et fenouil, avec fondant tartare de truite du 1070 – from Bigh, la ferme aquaponique des Abattoirs ; poireau barbecueté faisant le grand plongeon dans un bouillon de kombu ; céleri maturé rôti se pavanant sur une suave crème au poivre long, avec noisettes et kimchi en sus ; et récréakif mix de sorbet au cidre et thé sencha, pamplemousse, pomme confite et choco blanc. // Luce Berdon
POUR LA SOIF ? Explorations liquides du chef (liqueur de topinambour maison à 6 € le verre), cidre gantois Pom Perry par Druug (22 € la bouteille) et quelques vins nat’ : beaujolais Ultimatum Climat du Clos des Vignes du Maynes (7,50 € le verre), blanc catalan L’Abrunet de Celler Frisach (36 € la bouteille)…
LES PRIX : menus 20 € (lunch en semaine) et 38 €, sides protéinés 10-14 €, fromages du Samson 15 €, accord mets-boissons 27 €.
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