Coincé entre un antiquaire et une galerie d’art, un joli bistro design, double terrasse, cuisine ouverte, banquettes, coins et recoins… savamment dresscodé par l’archi Pauline Renaud. Après leur Vivier, Patrick Fischnaller et Romain Gandolphe se consacrent ici à une néobistrote mâtinée latino. Ce midi-là, aussi beaux que bons, un ceviche de dorade, crème d’avocat et nectarines ; puis un saignant filet de montbéliarde, sauce mole chocolatée-épicée, compotée de poivrons et caressante purée de maïs en accompagnement ; avant une graphique tarte aux figues noires du figuier de la terrasse, parsemée d’éclats de noix, chapeautée d’une meringue au citron vert et escortée d’une (ga)lactique glace au fromage blanc. Aussi au programme, des grillades au binchotan (côte de bœuf de Galice maturée à 120 € pour deux, short ribs de veau, bar entier…), et des grignotages le soir pour l’apéro (anchoïade, patatas bravas, cromesquis de pieds de cochon…). // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? Du local dans les verres : côtes-du-rhône blanc Grands Calcaires ou gigondas du Domaine Santa Duc (7 €), rosé du Domaine Combe au Mas à Mormoiron (15 € le pot lyonnais), blanc Libre Comme l’Air de Laura Aillaud à la Tour-d’Aigues (50 € la bouteille), et les bières artisanales du Luberon de la Brasserie Latriche à Robion (7,50 € les 33 cl).
LES PRIX : formules 34-40 € (midi), menus 60 €, enfants 15 €, tapas 5-16 € (soir).
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