Faim ou soif ? Florian Colin (en salle, ex-Café Pitot), Anthony Calbo (boucher devenu chef, ex-Candide à Paris) et Lou Granier (onusienne mouillée dans l’affaire) assouvissent l’une et étanchent l’autre à un gargouillis d’estomac de la place Sainte-Anne. Au menu, de folles voûtes médiévales abritant un beau zinc avec parement fibre-métal ondulé, des bibelots fourrés un peu partout, et une gaine de leds parcourant poétiquement l’espace. Mais encore ? Des brise-dalles de communauté rudement bien troussés : pleine assiette de jambon blanc déalé chez Fébéo gondolant sous des giboulées de coquine mayo aux cornichons et câpres frites ; concombre vinaigré longeant une quenelle de crème épaisse bariolée avec une huile verte aneth-cerfeuil et un peu de graines de moutarde qui tombent à pickles ; tartare de bœuf échaloté ce qu’il faut, enduit dans une crème réduite au katsuobushi et, toujours plus umameuh, de la poudre d’algue nori ; avant, pour noyer sa crème, une panna cotta tremblotante trempée de coulis aux cerises amarena… Faim de l’histoire ! · Scotty Lard
POUR LA SOIF ? Du nat’ et de la biodynamie pour une carte courte et bien sentie dans laquelle piocher une macération viognier-sauvignon rhodanienne du Clos des Calades (30 € la bouteille) ou un cinsault des Aspres signé Olivier Cohen (38 €)… Ainsi qu’une lassi gose vanille-myrtille signée par la brasserie locale Primz (4,50 € le demi) ou un sudiste jus Sibio à la pêche du Languedoc (5 € les 25 cl).
LES PRIX : assiettes 5-19 €, desserts 9 €.
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