La Nice des Alpes : ainsi se laisse surnommer la ville d’Embrun, perchée sur son roc à 870 mètres d’altitude. En haut du CV, un sacré taux d’ensoleillement. Et dans ses ruelles piétonnes, le bistroquet blanc-brique Istà, signifiant « été » en patois local, qui confirme la tendance en faisant des salutations aux rayons dans l’assiette. Xavier et Sandrine Lecharny, anciens proprios de la Maison Cimes dans la station des Orres, lui en cuisine, elle en salle, y déroulent une cuisine de marché ne se refusant aucune influence – italienne, marocaine ou encore brésilienne. Ce midi-là, on se dorlotait tranquillement la panse avec un zaalouk fait d’aubergines, de tomates, cumin, pain à l’ail et menthe citronnée, suivi de tortiglioni, ces petites pâtes ici flanquées de saucisse au fenouil, pangrattato au peperoncino et grana padano, avant de conclure sur un moelleux aux abricots et amandes. // Simone de Bavoir
POUR LA SOIF ? Tous les gosiers sont servis : vins sudistes (syrah-grenache Gourmandise du Clos des Mourres, 6 € le verre, vermentino Canon par le domaine des Alpilles Dal Canto, 32 € la bouteille), mousse blonde bio de la Brasserie Artisanale de Serre-Ponçon (5 € les 33 cl), infusion Alain Milliat framboise-menthe (5,50 € les 33 cl) ou pastis de Lachanenche (5 €).
LES PRIX : formules et menu midi 19-24 €, soir 28 €.
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