À deux brasses des toboggans à gogo pas jojo des campings voisins, cap en sortie de plage vers le spot flotte, mais pas flop Pescadoras où ; comme indique son blaze, on mange du poisson à foison – selon les quantités pêchées. Dans ce décor, quelque part entre l’hacienda et la planque de pêcheur-décorateur, se suivent deux couples partenaires à la ville comme à la mer avec, en cuisine, Émilie Garcia (ex-Lutétia, Les Pères Populaires) et l’autodidacte Nikolas Val (ancien scénographe du Moulin Rouge), et en salle Élodie Ollet et Mélanie de Mendonca chargée des vins sur le terrain. Parce que la pêche fut bonne ce matin-là, on englouti le soir même ; bonheur de calamars frais-frits avec mayo au yuzu de la casa ; des non-désuètes rillettes de sardines maison d’une ultime fraîcheur ; avant de, pour garder les pieds sur terre, dévorer des cochonnes croquettes crousti à plonger dans leur sauce tartare. S’en suivent goulument : bombes de maquereaux locaux escortées d’une assiette végétale assortie de petits pois, brocolis, edamame, poivrons, courgettes, sauge et houmous zaatar. Plantage d’hameçon en dessert avec un gianduja crème choco-noisettes qui ne tombe pas à l’eau… // Maria Mariaux.
POUR LA SOIF ? Une mezcal margarita (10 €), un espresso martini avec sirop de vanille maison (12 €), des vinos locaux au verre (Domaine Torredemer Mangin, Clos du Rouge Gorge… 5 à 7 €) et à la bouteille comme ce 100% macabeu des côtes catalanes Duel au Soleil de L’art Terre (25 €) ou le pét’ nat’ Sans Pagne autant pineau que chardonnay et chenin du Domaine Ludovic Chanson (36 €)…
LES PRIX : entrées 12-14 €, plats 24-29 €, desserts 9-12 €.
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