Dans ce vieil hôtel de village retapé, où l’on enfilerait presque ses chaussons tant on se sent à la maison – murs de pierre, tables de broc’, cheminée crépitante, canapés Chesterfield –, le chef Jonathan Gerthofer et Loïc Roux continuent de tenir la bar(b)aque. À la carte, de belles pièces de viande (côte de bœuf, faux-filet, quasi de veau de lait…) ou langoustes de la Criée d’Arcachon et des créas tous azimuts, à dévorer (ou non) et à piocher dans la carte. Pour nous, ce dimanche midi-là : aériens beignets d’aubergines à tremper dans un fromage frais aux herbes et cumin ; beau morceau de lotte grillé au cordeau, assaisonné d’un fumet de langoustines corsé, d’une émulsion de moules iodée et accompagné d’une soyeuse purée d’artichauts ; avant un impec coulant choco bien coulant-gourmand jouant parfaitement sa partition cacaotée. // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? Quelques 300 références à la carte des vins : raisonnable bordeaux blanc du Château La Freynelle (5,50 € le verre) ou, emplacement géographique oblige, grands crus plus flambeurs : saint-émilion bio 2016 de La Grave Figeac 2016 (52 € la bouteille), pomerol 2006 du Château Lafleur (900 €)… Sinon, des cocktails signatures comme ce Fresh Prince Gin (basilc frais, jus de citron, jus de cranberry, ginger beer, gin Bomay Sapphir, Angàstura (12 €).
LES PRIX : formule 20 €, assiettes à partager 14-28 € (midi en semaine), menu 44 €, carte 41-64 € (soir).
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