Acier brut, murs immaculés, tables en bois patiné, céramiques Malo… N’en déplaise à son blaze, en référence à l’alter ego du « vieux dégueulasse » Bukowski, voilà un endroit bien propret ! Sous la houlette du trio de choc Margaux Thirard, Amaury Guyot et Arthur Touré-Pirot, des anciens de Dersou, la nouvelle cheffe Mathilde Maroussie (ex-L’Assiette et Bambino) et Sophie de Laitre envoient kif sur kif depuis la cuisine grande ouverte. À la carte, cette nuit-là : tartare de bœuf égayé de palourdes et taquiné d’une fine tranche de céleri préparé en pickles ; jubilatoire lotte en tempura, avec choux pakchoï et romanesco, ensaucée de crème d’oseille et relevée d’un condiment quetsche balsamique ; avant un brownie plus qu’honnête bardé de cacahuètes et de noisettes, copinant pépère avec un caramel de miso. Zieutés à côté : belle poitrine de cochon teriyaki flanquée de carottes rôties, piment Padrón et pomelo ; et assiette de fromages (bleu d’Auvergne, Ssint-nectaire et lingot du berger) asticotés par un tripkiff betterave/chocolat blanc/poivre de timut en condiment. // Vic Beretton
POUR LA SOIF ? Une belle sélection biotypée sélectionnée par Arthur Touré-Pirot : pet’ nat’ Dilemme des Pierres Écrites (8,50 € le verre), sylvaner par Armand Gilg (54 € la quille), chenin angevin cuvée L’Échappée du Domaine Fief Noir (41 €), Chant du Monde d’Emmanuel Haget en AOC saumur Puy-Notre-Dame (56 €), ou encore, en direct de Serbie, le Poema, une macération de 34 jours de riesling, signée Estelle et Cyrille Bongiraud (62 €).
LES PRIX : carte 49-57 €.
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