Formée dans de jolies maisons parisiennes (La Cave de l’Insolite, Le Pantruche), la cheffe Julie Dissais a migré en 2018 vers le pays de Champollion. Rejoint par Henry-Luc Dauvergne (ex-Bras et LaBa) dans cet ancien rade à raclette relifté (bar en bois brut, tables à touche-touche, cuisine ouverte), ils dégoupillent des assiettes bien inspirées à partir de super produits du coin. Ce midi, belle claque iodée à commencer par la salade de poulpe à la cuisson renversante couplée au haddock dans un beau biotope : sauce-vierge poivron vert-framboise, compotée de fenouil aux épices chaï, cacahuètes torréfiées, fenouil émincé et olives taggiasche. En plat, bonbon de thon de ligne de Méditerranée mi-cuit, salade de fregola sarda, fenouil rôti, tomates confites et bouleversante sauce nectarine-rhubarbe. Puis, en dessert, pavlova à la meringue crémeuse, citron vert, pastèque, melon acidulé, chantilly coco, coulis melon-passion et glace pois-menthe. · Aya Bouriole
POUR LA SOIF ? Une très belle et pléthorique sélection sans chimie castée par l’Irlandais Michael McLean, compagnon de Julie : chenin Matin Blanc du Domaine de la Pierre Levée (6 €), incroyable arbois Le Sage Vagnin 2018 de Philippe Chatillon (70 € la quille), rouge Terroirist des Plageoles (29 €).
LES PRIX : carte 42-54 €.
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