Tout occupé qu’il est à redorer le blason gastrono-mythique de l’Auberge du Père Bise, Jean Sulpice n’a pas oublié pour autant de la doter d’une sérieuse annexe. Là, dans une ambiance de brasserie chic (tables bistrot, banquettes en cuir clair, suspensions cuivrées) avec superbe vue sur les bateaux depuis la baie vitrée, il rend un hommage appuyé au terroir. Pour nous, en cette soirée caniculaire : indéboulonnable gratin de queues d’écrevisses du lac, à la légère bisque montée dans une cassolette en cuivre et gratinée de comté ; époustouflante morue confite à l’huile d’olive (cuisson parfaite !), cachant une ribambelle de petits escargots du coin et des petits pois de diverses tailles et textures, à napper joyeusement d’un gourmandissime sabayon aux noisettes ; avant un millefeuille revisité (quatre feuilles en fait), dont la puissance d’un choco 75 % se voyait adoucie par la fraîcheur d’un sorbet aux herbes (menthe, persil, coriandre, estragon)… · Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? Une belle mise en valeur de la région : roussette nature par Corentin Houillon (15 € le verre), gamay C de Marrin 2017 par les Vignes du Paradis (130 €), chignin-bergeron par Noé Quenard (95 €)…
LES PRIX : menus 85-105 €, menu enfants 35-40 €.
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