Non loin du Palais des Festivals et de sa montée des marches, planque ce modeste bistrot à la salle intime (parquet blondinet, ampoules nues, banquettes cobalt) et à la terrasse pocket. Insensible aux charmes des starlettes et des starlets, le Pompom ne répond qu’à la cuisine de Bruno Baccati qui pomponne ses petites assiettes avec soin et un sens aiguisé du sucré-salé, signature de cet ancien pâtissier devenu bistroteur. À l’ardoise du jour, ce soir-là : œuf mollet divinement encrouté de céréales, servi sur un parterre de brocolettis poêlés et crème de céleri rave vanillée ; super combo de petits artichauts du pays frits à la romaine, à trempoter de ketchup de betterave épicé, et à lustrer d’un confit de pamplemousse ultra frais ; dorade grise marinée bien soyeuse avec sa crème aux œufs de truite et citron confit ; avant une folie de quenelle de crémeux citron sur son biscuit pistache punché d’olives noires et huile de coriandre. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Le refuge du nature en terre cannoise, et ça fait du bien : blanc Kilomètre Zéro d’Axel Dumont (32 € la bouteille), Chablis 1ercru en blanc de Thomas Pico (89 €), ou chouette blanc Appel d’Air des Terres Promises varoises voisines (7 € le verre).
LES PRIX : assiettes 12-19 €, desserts 9 €.
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