Zinzin

Dans la catégorie café-cantoche-épicerie, le pompon revient à Zinzin ! Une gargote barjo imaginée par deux toquées du circuit court, Anne-Sophie Baudoin, à qui l’on doit déjà l’échoppe Épi à Paris, et Alexandra Tikhomiroff, cheffe végi (plus si) privée, épaulée aux fourneaux par la journalo-cuisinière Alix Hardy (ex-L’Idéal). Dans ce royaume locavore bien loti (comptoir vintage patiné, carrelage à damier, tables marbrées), le duo sert café et matcha à toute heure, entrepose les caisses de légumes, les jajas propres et le kombucha, le granola et les pots à épices, le comté et le saint-nectaire… Mais c’est moins pour le bordel épicurien que pour la popote végétaliste de maboule que l’on vient s’attabler ici, entre les boîtes d’œufs et les potimarrons. L’autre fois, parmi les assiettes en provenance de la kitchenette ouverte : houmous exalté par une huile pimentée ; démente polenta flanquée d’une daube de champignons, avec de la courge rôtie, les dernières tomates de l’année plus des copeaux de parmesan ; fumante chakchouka verte qui fit soupirer de plaisir la table voisine ; et pour le sugar rush, un aguicheur crumble aux fruits d’automne, qui se démarquait de la tarte prune-amande et du brownie sans gluten. // Folayemi Abimbola

POUR LA SOIF ? De quoi souffler le chaud et le froid : double espresso du torréfacteur Corto (2,90 €), chai latte (4,50 €), pils provençale Claquettes Chaussettes (3,90 € les 33 cl), Pac à l’eau (2 €) et softs Umà (3,90 €).

LES PRIX : sandwichs 7-10 €, plats 14-15 €, desserts 2,50 à 5 €.