Dans cet ancien spot à U.V. relifté en bar à paillettes par le Studio KO (tabourets hauts, alcôves à banquettes, luminaires en osier et sol léopard), une brigade d’anciens samouraïs de Kinugawa irradient désormais la rive gauche sous la direction de Cyril Lignac. Sur la playlist de leurs miam-miameries supra-sexy : géniaux sushis d’anguille laquée ou de thon gras (8 € pièce), california rolls au crabe royal et à la mangue (27 € les huit) ou au thon mi-cuit au yuzu (28 €)… Auxquels s’ajoutent les créas asie-mutées du boss, comme cette salade de tomate au caramel de miso et avocat léché à la flamme (24 €), ou ce super homard breton plongé dans une folie herbacée de pois gourmands et épinards (30 €). Pour le dessert, les mochi glacés se chassent par bande de trois, et les framboises se voilent d’un drap de chantilly vanille et sorbet coco au top (12 € chaque). Vins de bonne pioche (verre de chinon de Bernard Baudry à 9 € ou bouteille de crozes-hermitage blanc d’Alain Graillot à 62 €), sakés (junmai ginjo Haevensake à 15 € les 10 cl) et cocktails shakés par Marco, ancien du Baron, comme ce Germanopratin au champ’, gin et concombre (16 €). Sushi 6-8 € la pièce, california rolls 26-28 € les huit, plats 24-30 €, desserts 12 €. // R.deC.