Ils ont eu du pif, ces deux sans-chimistes, en spottant l’un des rares coins de l’Est parisien où le ravitaillement en jus nature manquait cruellement. Aurélien Seksig (ex-Cave Chabrol et Cave Bonsergent) et Laurent Spiri (ex-Rock Bottles) donnent à boire des vins « vivants mais pas déviants » dans leur Auguste Cave aux étagères et parquet en bois clair, annoncée par une grosse bouteille de l’illustratrice Laurence Chéné en vitrine. Une sélec’ qui privilégie les nectars lisibles, donc, mais pas banals : fin chenin d’Anjou Les Salines de Robin Carette (20 € la bouteille), superbe syrah Chatons de Garde du Tchéco-Auvergnat Andréa Calek (18 €), subtil crémant du Jura de Jérôme Arnoux (26 €)… parmi des centaines de références, regroupant par mal de vigneron·nes émergeant·es comme Pierre Laporte, à Arbois, où Leïla Pailhès, dans le Gers. Histoire de boire le turfu ! // Will Tippin
LE CANON CANON : Tire Bouchon, un assemblage de grenache, counoise, aramon et œillade par le Domaine d’Ouréa à Vacqueyras (12 €).
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