On en convient bien volontiers : niché derrière une façade béton des années 1950, avec son enseigne en lettres dorées, ses couleurs un peu passées (murs en bois jauni, banquettes en Skaï kaki), ses luminaires globes et son baby-foot à l’entrée, le Café des Sports a fière allure. Mais s’il attire la fine fleur des gouleyeurs de la ville, c’est avant tout pour sa sélec’ de vins nature et bières artisanales. Deux boissons, deux ambiances, du côté de l’armoire réfrigérée pleine de pifs d’ici et d’ailleurs (auxerrois-sylvaner Dessous de Table 2019 de Catherine Riss à 27,50 €, gamay La R’vole 2020 de Michel Guignier à 37 €) ou du mur à becs derrière le comptoir, d’où sont tirées une dizaine de mousses localistes – comme cette IPA blanche À l’ombre des Pensées de la brasserie Bendorf (4 € le demi). Pour l’escorte, de bonnes planches de cochonnailles artisanales ou de fromages fermiers et des assiettes plus-que-pas-mal : tataki de bœuf simmental mariné dans une sauce soja, gingembre, ail et citronnelle, paire de knacks cuites à la bière… // François Larosé
LE CANON CANON : un pinot gris Grand Cru Zotzenberg 2017 d’André Kleinknecht (48 €).
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