« On peut rater sa vie mais pas sa cave » : ainsi la devise claquée sur le fronton bleu profond de cette planque nantaise, montée par deux toqués de pinards nature et bio. Repéré pour avoir dealé de chouettes cubis de vins d’auteur pendant les confinements, Basile George s’est associé au jeune caviste Valentin Broudic pour transformer un ancien atelier de flippers du centre-ville en savant bordel de caisses et de quilles alignant 400 étiquettes. Où dénicher ce qu’il faut de valeurs sûres (Thierry Germain, Luc Sébille, Claire Naudin…) et pister de jolies pépites à prix cool : Attention Chenin Méchant de l’Angevin Nicolas Reau, pet’ nat’ rosé ligérien Éxilé des Jousset, juteux côtes-du-rhône Métaphysique des Cuves de Julie Karsten, melon La Bohème de Marc Pesnot… En prime, il est possible d’acheter le pâté en croûte de compète de Dylan Messager (ex-Sources à Nantes), raboulé de la charcuterie Scapula à Thouaré-sur-Loire. // Thomas Jossin
LE CANON CANON : le muscadet de Pierre-Henri Gadais, qui dépote à prix d’ami (9 €).
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