Nantes a le Melon ! Sauf que les seuls qui se la pètent chez Julia Custodio (ex-Aulis et Roganic à Londres) et Pierre Brunelli (sommelier passé au piano), ce sont les muscadets choisis pour faire la paire avec la cuisine bistrotière que le chef autodidacte a peaufinée auprès de Simon Rogan à Hongkong… L’autre fois, depuis le comptoir-vitrine un peu à l’écart d’une salle rafraîchie en DIY (étagères en pin, murs vert amande, banquettes caramel), le pilote de courge nous fit déjeuner en poêle position : umaminutieux gravlax de maquereau bruni à la flamme, dorlotant une brunoise de concombre, granny et radis noir lustrée de mayo au wasabi, dans un bouillon dashi à l’huile d’ail des ours ; coquinou filet de poulet criblé de miettes de peau crousti, servi avec un demi-pleurote du panicaut laqué teriyaki, une cajoleuse purée de céleri caramélisée et des chips de kale enduites de beurre blanc au céleri ; avant de s’en boucher un coing avec un ice cream sandwich étayant, entre deux moitiés de macaron, une glace au pain d’épices artisanale et des morceaux de coing rôti. // Scotty Lard
POUR LA SOIF ? Des boutanches conventionnelles (dont un muscadet-sèvre-et-maine d’Antoine Delaunay à 5 € le verre) dûment complétées de jus responsables (comme ce haut-médoc de la Closerie des Moussis à 38 € la bouteille), d’une American pale ale signée Aerofab (3,70 € le demi), entre autres pressions d’auteur, et d’un kombucha maison (4 €).
LES PRIX : formules et menu 21,50 et 25 € (midi), carte 30-37 €.
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