À deux pas des Machines de l’île, Chin-Jy Cheng et Pierre-Antoine Arlot accueillent toute la journée dans leur lumineuse Maison. La mise ? Un espace boulange alignant les meilleures miches de la ville, exhibées sur un comptoir filant en granit et ardoise, et un coin cantine dans la lumineuse salle attenante, signée par l’Atelier Mima – sol en béton ciré, banquettes en bois courbées, baies vitrées –, où la cheffe Louise Dumas (ex-Chateaubriand à Paris), avec désormais son deuxième larron Pierre Alexandre Brunel (ex-Dauphin), met en orbite l’ordinaire nantais. À la carte, tout fait diablement envie. Ce midi-là : asperges blanches pimpantes subtilement agrémentées du petit lait de la feta, d’huile d’aneth et de graines de sarrasin grillées ; tataki de rumsteck de bœuf Parthenais s’acoquinant d’un risotto de pommes de terre complètement dément, la patate al dente et le beurre aux algues qui enrobe joliment tout ça ; avant un gâteau nantais en toute simplicité, généreusement imbibé de rhum, même si l’entremet earl grey, bergamote et noisette était sacrément tentant ! Également à noter, le top brunch du samedi avec huîtres chaudes de Plougastel, frites de panisse, pain perdu et crème infusée au pain brûlé… // François Larosé
POUR LA SOIF ? Pierre-Antoine caste de jolis jus nature des environs : Baraka du Domaine Les Terres Bleues en rouge clair (4,50 € le verre), Bathyscaphe de Margot Rousseau-Petit et Natalia Santo en pur chenin angevin (25 € la bouteille) ou encore Tohu Bohu par Les Errances en pet’ nat’ rosé du Layon (18 €). Et avec ça, une sélection de thés japonais (3-4 € la tasse) et des cafés (2,40 à 4,60 €) servis dans les règles de l’art.
LES PRIX : menus 19,50 à 23,50 € (midi), assiettes 7,50 à 15 €, desserts 3,50 à 5,50 €, assiettes brunch 3-15 € (samedi).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !