Sous les pavés, les sablés ! Tout craque et se croque dans l’échoppe de Frédéric Dejuli, grand gaillard resté dix ans aux commandes de la maison Orsoni. Sur le mini-comptoir de cette biscuiterie (façade églantine, fournil qui se laisse guigner à travers une vitre, aguichantes effluves de fleur d’oranger), pas de casse-dents menaçants mais des panières exhibant des montagnes de biscuits sudistes aussi quali’ que tradi : navettes marseillaises de compète pour faire trempette dans le café, canistrelli et cucciole corses à s’envoyer au goûter (en version pralinée, chocolatée et anisée pour un gourmand triplet), macarons provençaux à l’amande amère, à matcher avec la tisane avant d’aller se pieuter… À moins de prendre un virage à 180 degrés, direction l’apéro avec des palets salés fourrés aux olives, roquefort-noix ou parmesan-safran. // Folayemi Abimbola
LA PÉPITE : les canistrelli à la figue séchée (2,50 € les 100 g).
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