Amputée de son « rie » (de veau), l’enseigne de l’ancienne boucherie rue du 4-Septembre affiche désormais « Bouche »… et toutes ses dents ! La nouvelle proprio, Marina Otsuoka, Japonaise un temps expatriée à Berlin, a transformé ce commerce de quartier en café à nipponités, qui fait aussi galerie d’art et boutique d’objets imaginés par son compagnon plasticien Hervé Humbert – d’où le massif luminaire en papier de riz… Au très court programme à siffler et bécoter : des thés rapatriés du Japon (les iconiques sencha et genmaicha), des cakes qui ont tout bon (comme ce châtaigne-coco canon), des baby-financiers tout mignons, mais surtout des wagashi tradis (de la pâte de riz fourrée) sculptés comme des bijoux, à n’avaler qu’avec un mousseux matcha – comme à la cérémonie du thé. Que les éternel·le·s énervé·e·s du perco se rassurent, la maison fait aussi couler leur nectar, torréfié à Arles par Cafar. // Jean Pascal
LA PÉPITE : le wagashi au yuzu, taillé comme une petite prune violette (12 € avec matcha).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !