Di doo di doo dadino, ou la sérénade d’une pizzeria napolitaine tenue par un Berrichon qui fait un carton ! Antoine David, dit Dadi, a quitté le béton du bâtiment pour accorder son tempo au pâton qui tourne rond, moelleux et bien hydraté, crousti sur les bords, dans un décor sobre et bas de plafond. Auquel on préféra la terrasse sur ruelle calme cette fois-là pour s’engouffrer quelques-unes de ses créations, sciemment tapissées de garnitures italocales : classicooles Margherita ou Regina, régionalissimes au chèvre berry-oui-oui ou totale fromenton AOP fouchtra (cantal, saint-nectaire, fourme d’Ambert), voire des saisonissimes au potimarron ou aux figues. Pour nous, une doucereuse Camila, tomate-mozza-champis-crème d’ail et surtout cantal entre-deux et puissant miel, qui emmène vers des univers glucosés, assez insolites ! Les généreuses garnitures tambourinent une pâte bien saisie, dont les trottoirs soufflés, à la napo, ne dégonflent jamais. Et à dispo, quatre variétés de sauces pimentées maison. Pour les dolce, préférer le cannolo pistache au tiramisu, nettement trop sucré. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Cap sur les mousses de la brasserie Billd (5,50 €), l’exceptionnel gamay arverne de Gouigoux (6 € le verre, 31 € la quille) ou le jus de pomme de la ferme des parents (10 € la bouteille), et ne pas manquer, en digestif, le 1845 de la Distillerie La Généstine, une macération de 80 plantes, longuement vieillie et longue en bouche (5 € les 2 cl).
LES PRIX : pizzas 9-18 €, desserts 7,50 à 8 €.
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