Toute la Méditerranée à porte de fourchette : c’est le pari plutôt réussi par Gargouille, qui s’est taillé une place de choix parmi les adresses néobistrotières du neuvième. Un antre Art déco déployant grands miroirs, orbes lumineux et carrelage psyché, où Arthur Billard (ex-Etsi) se mouille en salle, tandis que les arsouilles Jules Behar (échappé de la finance) et Félix Barthe (passé par le Chiberta de Guy Savoy) tambouillent des assiettes inspirées quadrillant la Grande Bleue. Pour nous, ce soir-là : bricks aussi bons qu’à Tunis, renfermant du thon, des pommes de terre, des câpres, de la harissa, de la coriandre et du citron confit, relax sur un yaourt à l’aneth ; caressant labné au zaatar, olives de Kalamata et amandes ; et très chouettes boulettes de kefta de bœuf acoquinées avec du taboulé libanais, du tahini et des pistaches. Après quoi, plus la moindre place pour le dessert… mais cette ganache au chocolat noir, avec crème de cardamome, condiment citron, huile d’olive, zaatar et fleur de sel, avait l’air pas mal du tout. Bon à savoir pour les casse-dalleur·ses du déj’ : la fine équipe manœuvre aussi le comptoir à ‘dwichs Zinzin juste à côté. // Albin Nycta
POUR LA SOIF ? Des vins d’Europe latine, forcément : trebbiano des Abruzzes signé Speranza (6,50 €), macération grecque du domaine Sarris (40 €), verdejo Majuelo del Chiviritero par le domaine Cantalapiedra (70 €), Langhe Nebbiolo signé Maffrei (75 €)…
LES PRIX : formules et menus 25-28 € (midi), assiettes 12-24 € (soir).
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