Am, stram, Gramme, pic et pic et cool et miam ! À l’est du Marais, où elle continue de faire chavirer les petits cœurs dans son coffee de poche, Marine Gora en a remis une belle couche en ouvrant cette fois un bistrot – comptoir boisé, tables patinées, lumières tamisées. Au programme, toujours de joueuses salades de saison, des sandwichs bien ficelés et des tartines à se damner, plus une nouveauté : le service du soir, qui ne se prive pas de réinterpréter la bistrote parisienne avec des assiettes qui en jettent. L’autre fois : bluffante crème de potimarron sur un kimchi de courge et salsa macha ; chouette brochette de chou romanesco passée au BBQ, à dipper dans un chutney de menthe, une sauce piment vert et cacahuètes ou un pico de gallo (mix de tomate verte, oignons et jalapeños) ; kiffant toast géant de pleurotes, champignons de Paris et chanterelles sur une base de ricotta et kasha ; croustillantes patatas bravas goupillées comme un millefeuille ; fondantissime travers de porc laqués… Et pour finir en douceur, un cheesecake brûlé (exprès) qui aurait peut-être mérité d’être twisté. À midi, un menu d’époque (salade de puntarelle à la lyonnaise et croûtons de polenta ; millefeuille de pomme de terre et paleron de bœuf ; poire Belle-Hélène chantilly…) ; et le week-end, granola maison, sandwichs de poulet frit, rosbif et PDT croustillantes… // Louise Delange
POUR LA SOIF ? En plus des huit cocktails (Long Bisou au gin de la Distillerie du Viaduc, Dolin blanc infusé à la prune umebushi, tajin… à 11-12 €), une carte de jajas qui pèsent : syrah audoise signée Ex Materia (35 € la bouteille), melon Divin Poison de Vinilibre (38 €), bulles catalanes de Patricia Creus (45 €), macération jurassienne du Domaine de l’Octavin (65 €)…
LES PRIX : Menu 19-23 € (midi en semaine), assiettes 7-16 € (soir), 11-16 € et desserts 3-7 € (midi le week-end).
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