Plan large sur une ferme gembloutoise du XIXe, qui met en scène une boulangerie, des chambres d’hôte et un resto qui envoie. Derrière ce sans-faux raccord, Stefan Jacobs (ex-Va Doux Vent à Uccle) et Aurélie Leempoel, sa compagne, jouent le rôle de leur vie, avec un zoom sur le local (deux potagers perso), du décor – mobilier et vaisselle sur mesure – aux assiettes. Parmi elles ce soir-là : glamoureuses asperges en deux façons, en crème façon ganache avec un sidérant crispy d’algues et roucou, puis crues aux algues fraîches et écume de peaux ; surprenant pot-au-feu de bison, lactofermentation de panais et céleri, jus à l’immortelle et ail des ours ; bluffante dispouye di Nameur (fricassée de tripes de porc), maquereau grillé et oignon à la flamme ; époustouflant trio de volaille, en tourte avec des petits-gris, rôtie et en salade dans une feuille d’épinard ; pour finir sur un végétal dessert autour de la graine de chanvre, du pissenlit et du cerfeuil. À noter pour les fans : pique-niques dominicaux et autres events de la dalle. // Ambre Oisy
POUR LA SOIF ? Une carte de pinards qui se cherche encore un peu, avec déjà quelques belles réf’ naturelles : blanc du Lot Les Agudes de Fabien Jouves (7 € le verre), rouge savoyard Quintessence de Mondeuse du Domaine des Orchis (50 € la bouteille), blanc de l’Ontario County Chardonnay Unfiltered de Norman Hardie (80 €)…
LES PRIX : menus 45 € (lunch vendredi), et de 70 à 90 €.
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