Alphonse ? Le blaze bicéphale des inséparables Charlotte « Charlie » Guilliams et Valentin Norberg, unis à la ville (de Namur) comme à la scène cocktails. Qui ont choisi la rue des Brasseurs pour faire leur nid, un angle pour le moins mimi – verrière arborée, table communale, banquettes de velours… À la carte, les classiques d’abord, dont le classicisme est tout relatif – le Sgroppino (vodka, cerise, thé noir, sorbet citron et champagne, 13 €) ne boxant tout de même pas dans la même catégorie que la caïpi des happy hours estudiantines. Et à l’autre menu, celui qui change tous les mois et dont personne ne sait à quoi il ressemblera, ça dépend de la température du chaudron, de l’humeur du druide et des fruits et légumes de saison. Conscience professionnelle oblige, on a tout goûté, et à chaque fois vibré. On se réveille même parfois la nuit en pensant au Révélation (vodka, petits pois, baies des Bataks, menthe, aquafaba, 13 €) ou au Symbole (tequila, asperge blanche, vin blanc, persil, aquafaba aussi, 13 €). Alchimie de l’endroit ou génie du mixo, si on se réveille avec une tête de Picasso, c’est plutôt de la période rose. À picorer : nachos, fromage blanc, huile pimentée et herbes (8 € ), olives marinées maison (3,50 € ), rouleaux de printemps bien frais en été (8 €). // Héloïse Bartsoen
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