Antidote à quoi ? À la déprime ! Avec 500 références pinardières en cave climatisée, dotées par Paul Orjubin, au parcours sommelier balèze, dont quatre ans chez Gagnaire à Londres. De quoi accourir ici langue pendante, dans cette demeure XVII-XVIIIe pur granit (deux grandes salles avec cheminée, tables d’hôte et délicieuse courette à hortensias adossée aux anciens remparts). Avec aussi quelques arguments côté cuisine : au menu, gravlax de bœuf émincé bien pulsé aux épices ; fringant tartare de merlu ultra-frais, pimpé aux dés de pommes et céleri, sur lit de blettes et boulgour ; et monstrueux eton mess dans une volupté de crème fouettée et de meringue maison. Hors cadre, une côte de bœuf pour deux que l’on retrouve le soir, en compagnie de planches, œufs mimosa, samoussa de bœuf et curry, coques au beurre blanc et agrumes… après être passé par la cave. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Des quilles nature (et minoritairement conventionnelles) aux tarifs tenus en laisse : chenin ligérien des Mosse (34 €), rosé varois L’Accent du clos de l’Ours (30 €), bojo de Mee Godard (27 €), rhône No Wine’s Lands de Matthieu Barret (36 €), cahors Haute Côt(e) de Fruit de Fabien Jouves (18 €), châteauneuf-du-pape Château Rayas 2010 à 300 € ; et une bonne vingtaine de vins au verre (5-19 €), du gamay de Touraine des Athlètes du Vin au condrieu de Bonnefond.
LES PRIX : menu 15-25 € (midi), carte 8-40 €.
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