Forcalquier a beau se targuer d’être « plus haut que les Alpes » (à 4 000 mètres près), le bistrot à goulots de Marcus de Vere réveille les plus bas instincts qui, passés l’enseigne bleu et or, ne demandent que du bon pif et des produits frais ! Venu du royaume des scones et du stilton, le sommelier de formation a d’abord aiguisé son tire-bouchon à Noble Fine Liquor et P. Franco à Londres, avant de poser ses quilles avec Henriette, son épouse et assoc’, dans cette ancienne chocolaterie. Où il balance aussi, derrière le comptoir formiqué, des blettes braisées et tomatées avec ricotta et parmesan, à ramasser avec de la polenta snackée ; des betteraves aigre-douces au miel et vinaigre, pour réveiller le fromage de chèvre enrichi de bretzel et d’aneth ; ou bien une simple mais réjouissante conserve de sardines galiciennes Pyscis 2019, à la cool avec du pain au levain ; pour finir par un semifreddo flanqué d’une salade d’agrumes. Attention tout de même, les soirs de match et de flemme, le taulier fait parfois la cuisine buissonnière… // Yves Inoveritas
POUR LA SOIF ? Haut les vins ! Cinsault des Hautes-Alpes La Mifa signé Le Chai Perché (23 € la bouteille), blanc alsacien Stammtisch par Léonard Dietrich (31 €), pétillant catalan par Els Vinyerons (26 €)… et vins au verre à 5 €, peu importe la bouteille !
LES PRIX : carte 20-35 €.
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