L’Horloge du Sud, on sait quand on y entre, plus rarement quand on en sort – souvent six heures plus tard, après avoir zouké et s’être fait une demi-douzaine de nouveaux potes, dont un fonctionnaire européen et un artiste gabonais. Haut-lieu de la teuf métissée et bienveillante, on doit ce resto panafricain à Ken Ndiaye autant qu’à ses client·e·s, pas là pour bouder sur la moambe. Pour nous cette fois-là : pimpant jeg-bi, une salade de mangue méli-mêlée à des gambas et du poulet fumé ; coquin poulet mijotant dans son Jacuzzi de sauce arachide, à accompagner de bananes plantains ; plus légère moqueca bahiana, une cassolette de poiscaille et gambas, avec lait de coco, petits légumes et jus de palme, à éponger avec du fonio (céréale d’Afrique de l’Ouest déglutenisée) ou de l’attiéké (couscous de manioc) ; et une banane flambée au rhum antillais pour finir. // Héloïse Bartsoen
POUR LA SOIF ? Des cocktails tout simples aux noms plutôt inspirés, comme Matongue Dreams (rhum, jus de citron vert, sucre de canne, 6,50 €) ou 2e Bureau, le nom des amantes au Congo (rhum, jus de gingembre et de citron, 6,50 €), mais aussi une flopée de bières belges (2,50 à 7 €).
LES PRIX : entrées 6 à 9,50 €, plats 12-14 €, sides 2,50 à 3 €, desserts 5-7 €.
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