Le zinc, il y en a bien un, côté accueil et desserte, seule note bistrotière chez Mathieu Sagardoytho, transfuge de l’Agapé, et surtout passé sur le grill de deux MOF, Briffard au George V et Fréchon au Bristol. Dans un décor serein (avec vue gauche-droite sur un bief… du Serein), grandes dalles crème, plafond poutré-solivé blanc, confortable assise moutarde, on assiste à une déferlante de compositions chatoyantes, rigoureuses, riches, mais qui donnent toutes davantage que leur énoncé : combo qui tambourine à l’œil d’un profond et tendre poulpe de la baie de Quiberon, courgettes en trois couleurs (et en crème), parmesan, mirabelles de l’Yonne et mélisse de Moldavie… et en sus d’un empanadas fourré d’une composition identique ; même estocade non mentionnée, lieu jaune de ligne et sa sacue hollandaise, travaillé en rôti-confit au vadouvan, haricots Borlotti, notes viandées de jambon Ibaïama et délicats artichauts poivrade. Ultime coup de Jarnac de ce Monsieur Plus : abricots du Roussillon, amandes et verveine de Marie, annoncés tels quels, mais déclinés en brunoise, coulis, sorbet, et confits sur une explosive tarte aux amandes. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Extatique symphonie de chablis, une centaine, et ode à la bourgogne en général : saint-véran du Domaine Barraud (6 € le verre), bourgogne-épineuil rouge de Mathias (15 €), corton grand cru Bressandes 2018 de Buisson Charles (31 €), chablis 2015 de Dauvissat (60 € la bouteille), et pommard 2015 de Génot-Boulanger (70 €)….
LES PRIX : menus 47 € (midi en semaine et samedi), 75 € en 5 temps (déjeuner et dîner, sauf vendredi et samedi soirs) et 92 € en 7 temps (tous les jours, midi et soir).
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