Pour un peu, chez Stéphane Majeune et Valérie Chazeau, on débarquerait bien en hiver avec ses charentaises dans le salon à manger, et en short et tongs aux pieds pour un BBQ estival au milieu du jardin (canisses, vignes, roses, framboises…). Comme une manière de prendre racine dans leur sweet home planquée à l’arrière d’une maisonnette des faubourgs, où le couple voiture d’un calme olympien ses assiettes du quotidien : saisonnière tarte aux courgettes et tomates, salade de chou ; volumineuse salade de confit de canard émincé et caramélisé, tomates anciennes, pommes de terre, pois mange-tout… Précédant une crémeuse et profonde panna cotta au lait ribot et compotée de fruits d’été de première bourre. Au passage, ne pas oublier de discuter un brin « picole » avec le patron, ancien vigneron et caviste, qui vient de vinifier en 2022 plusieurs cuvées de viognier, chardonnay et gamays d’Ardèche et du Beaujolais ! // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Difficile de repartir d’ici le gosier sec, avec la centaine de références nature, conséquentes par ailleurs en crus auvergnats. Et, pousse-au-crime, des tarifs d’une douceur absolue : bojo villages de Vionnet (21 € la quille), grenache blanc du Luberon La Cavalière (25 €), irancy Vin Viti Vinci de Nicolas Vauthier (37 €), beaujolais maison 2022 (4,60 € le godet), et incroyable pinot noir 2010 d’Alexandre Bain (8,60 €), frais comme un gardon…
LES PRIX : carte 31-33 €, assiettes de charcuterie et/ou fromage 8-14 €.
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