Dans sa belle salle abritant un impressionnant meuble d’ébéniste, des chaises en cuir vert lichen et un comptoir bleu électrique, l’infatigable Louis Fargeton (ex-Têtedoie) continue de jouer les équilibristes entre modernité et authenticité, toujours à l’affût des meilleures ressources locartisanales. L’autre midi, dans le menu à 34 € : crème de chèvre aux zestes de citron, coiffée d’une étonnante chips à l’encre de seiche et de tapioca, en prélude ; épatant carré de cochon boosté par un gel de cassis et une sauce chimichurri, filant le parfait accord avec une échalote en trois façons (confite, frite et en purée au cassis) ; filet de rascasse barbotant dans une soupe de poisson safranée à l’aïoli, accompagné de légumes (asperge, brocoli, céleri) et d’une tuile anis-safran ; avant un audacieux dessert associant le chocolat au lait Azélia à des noisettes et champignons, le tout complété d’une glace citron-yaourt qui s’éparpillait un peu. // Adrien Bir
POUR LA SOIF ? Une carte des vins naturaliste : côtes-du-rhône rouge de Mathieu Barret (8 € le verre), meursault d’Henri et Gilles Buisson (89 € la bouteille), côte-rôtie de Jean-Michel Stéphan (115 €)…
LES PRIX : menus 37-58 € (3-6 services, midi) et 58 € (6 services)
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