Pierres nues, banquettes marron, tables en Formica rouge… Ainsi le vibrant abreuvoir de Sébastien Perinetti, inépuisable sourceur de quilles au naturel, qui exhibe ses trophées vineux et fait visiter le terroir azuréen dans les grandes largeurs. L’autre midi, le cuistot Elmahdi Mobarik (ancien de La Réserve de Beaulieu) nous gratifia d’un feu nourri de produits canonissimes : un bol de fregola sarda au pesto de roquette et ricotta de brebis brigasque ; un sashimi de saupe pêché localement ; avant des croquettes de sériole avec ratatouille de légumes des collines voisines ; ou une aubergine du Broc farcie d’effiloché de veau d’Aveyron sur des haricots verts parfaits ; et pour finir, trois options toutes aussi canon… Tarte aux pommes thym et miel, pavlova au yaourt de brebis et crème de châtaigne de la Roya ou crème au choco des bean-to-baristas de Racine Carrée, souple et délice. // Herber Martin 

POUR LA SOIF ? L’arsenal à jajas le mieux armé de la ville, fruit d’un gros boulot de garde ! Pêle-mêle : blanc cuvée Wild de Vinocéros dans les Pyrénées-Orientales (7 € le verre), macération transalpine de 2014 par Le Coste vers Lazio (11 € le verre), pineau d’Aunis ligérien La Poivrotte de Damien Bureau (46 € la bouteille), champagne Fosse-Grely 2018 par Ruppert-Leroy (88 €)… 

LES PRIX : entrées 8-12 € (midi) et 15-20 € (soir), plats 18-22 € (midi) et 26-34 € (soir), desserts 11-12 €.